[Nuit du FoF] Les OS à thèmes

Dans le cadre de la sixième nuit du FoF, voici les textes que j'ai rédigé

Texte 01

Titre : Quand un canard monta sur scène…
Auteur : Gossip Coco
Fandom(s) : Prince of Tennis
Genre : Humour
Pairing : Aucun
Rating : G
Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas sauf Katsumi qui est à moi. Les évocations des dessins animés cités appartiennent à Walt Disney
Warning : Aucun en particulier
Résumé : Pour la sixième nuit du FoF.
Katsumi et ses amis participent à un karaoké-cosplay… Mais la pauvre demoiselle se retrouve des plus étrangement accoutrés



Cela aurait dû juste être un jeu… enfin un karaoké-cosplay sur le thème des dessins animés de Walt Disney. Mais, en cet instant, Katsumi Sanzô se sentait des plus ridicules. Soigneusement cachée derrière le rideau qui servait de cabine d’essayage, la joueuse de Seigaku jeta un coup d’œil dans la salle du karaoké que ses amis avaient loué pour l’après-midi et se demanda en un éclair s’il ne valait pas mieux pour elle de s’enfuir à toutes jambes. Jamais la jolie blonde n’aurait osé se montrer devant Tezuka Kunimitsu, Sanada Genichirou et Yukimura Seiishi déguisée en Daisy de Walt Disney. Oh non! Devant trois des plus beaux joueurs des moins de dix-sept ans, selon Katsumi Sanzô, apparaître ainsi accoutrée relevait de l’ordre de l’épreuve de force. Si seulement, lors du tirage au sort, la jeune fille était tombée sur la danseuse orientale. Là, oui, être en princesse devant des princes aurait été la panacée. Mais il fallait qu’elle se tape cette tenue ridicule, rose bonbon par-dessus le marché. Non, mais non !
« Qu’est-ce que tu fabriques? Lança soudain Kikumaru Eiji, l’instigateur de ce karaoké-cosplay. On t’attends! »
La blonde secoua la tête, les larmes brûlantes d’humiliation menaçaient de franchir ses prunelles violettes.
« Ressaisis-toi, s’intima-t-elle silencieusement. Ce n’est rien. Non, ce n’est pas grave. C’est juste un jeu. »
D’un pas mal assuré, les lèvres crispées en un sourire crispé, la demoiselle s’avança, s’attendant à recevoir une série de ricanements en pleine figure.
« Désolée… Je… » bredouilla l’adolescente, morte de honte.
Tous, sans exception, restèrent sans voix. Katsumi se sentit encore plus misérable dans cette tenue. Et, comme si la malchance s’acharnait sur la joueuse, elle réalisa qu’elle devait chanter une des chansons de Blanche-Neige : Un jour, mon prince viendra. C’était une de ses chansons qu’elle adorait et connaissait par cœur. Mais comment paraître jolie dans une tenue de l’univers des canards inventés par Walt Disney? Vraiment, même la tenue d’Alice au Pays des Merveilles aurait été plus… adaptée.
D’un geste nerveux, elle prit le micro et se mit à dodeliner de la tête en essayant de rattraper par sa voix un peu rauque le désastre de son stupide déguisement. Néanmoins, la petite demoiselle parvint à chanter sans fausse note la célèbre chanson romantique. Elle en oublia presque l’image que la blonde devait offrir en cet instant à ses six coéquipiers ou adversaires. La chanson terminée, elle reposa le micro avant de s’incliner gracieusement. Un léger silence suivi d’applaudissements la surprit. Se moquaient-ils donc d’elle?
« J’ignorais que tu chantais aussi bien, sourit Fuji Syuusuke.
- En fait… C’est-à-dire… bafouilla Katsumi, un peu gênée.
- Cette tenue rend bien sur toi, » crut bon de rajouter Kikumaru Eiji.
L’adolescente crut tomber à la renverse. Cet imbécile ne savait donc pas la boucler. Lui se prenait peut être pour un chat mais en aucun cas, la jeune fille ne s’était mise en tête qu’elle était un canard de dessin animé ! Loin de là. Elle aurait voulu lancer une réplique cinglante mais se ravisa. Sans un mot, elle alla échanger sa robe et le nœud rose contre son uniforme scolaire. Jetant un rapide coup d’œil vers cet accoutrement qui l’avait mise dans tous ses états, la blonde esquissa un sourire contrit avant de penser que, si le ridicule ne tuait pas, tout du moins, pas encore, elle aurait au moins le plaisir de voir les princes charmants du tennis en Mickey Mouse, en Aladin et en Philipe de la Belle au Bois Dormant.

Titre : Ce temps qui ne compte plus

Auteur : Gossip Coco
Fandom(s) : Bleach, Claymore
Genre : vignette, OS
Pairing : IkkaYumiKao
Rating : PG -13
Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas sauf Kaori qui est à moi.
Warning : Quelques allusions sur le monde de Claymore
Résumé : Pour la sixième nuit du FoF. Kaori et sa vision du temps qui passe…


C’était un rêve hors du temps. Plus exactement, où le temps s’était figé. Lentement, Yukino Kaori s’éveillait, s’efforçant de chasser les vieux souvenirs qui, chaque nuit, revenaient la hanter. Ses camarades, tombées au combat, le visage inexpressif, la regardaient, les yeux vides. La shinigami aurait voulu hurler sa douleur mais aucun son ne sortait de son âme meurtrie par des années de combat. Des années… Peut être même des siècles. Un temps couleur rouge sang. Qu’elle fût Claymore ou Shinigami, la blonde l’avait toujours su, sa longue vie ne lui était accordée que pour tuer et se battre. Sans répit. Car, elle avait été transformée que dans un but, devenir une arme vivante. Son destin était tracé.
Péniblement, la jeune femme se releva et ses yeux se dirigea vers la fenêtre de sa chambre austère. Un soleil radieux inondait la Soul Society, là où le temps et l’âge ne compte pas. Là où on vieillit très lentement. Probablement jamais pour Kaori. Jusqu’à ce qu’elle trépasse au combat, la quatrième Siège de la Onzième Division conserverait son visage d’ange qui guide les âmes des morts dans ce monde.

Peu à peu, les images de son rêve s’estompent, laissant place à l’avidité de jouir de cette nouvelle journée, semblable à toutes les autres depuis le jour lointain où elle et ses deux compagnons de toujours, Madarame Ikkaku et Ayasegawa Yumichika, avaient rejoint le Gotei 13. Mais si différents de ceux qu’elle endurait quand on l’appelait encore Tueuse aux Yeux d’Argent.

Titre : Merlin saves Paris

Auteur : Gossip Coco
Fandom(s) : Harry Potter
Genre : Délire complet
Pairing : DracoHermione
Rating : PG/G… sauf si la pénurie d’essence et les manifestions made in France sont pour vous une source d’horreur absolue…
Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas
Warning : Bon, je m’excuse auprès des victimes de la pénurie d’essence de ces derniers jours, mais je n’ai pas pu résister à faire ce clin d’œil en écrivant ce texte…
Résumé : Pour la sixième nuit du FoF. Hermione et Draco débarquent à Paris pour une escapade en amoureux… Pas de chance pour eux, ils tombent en plein dans une période de grève et de pénurie d’essence!



Jamais Hermione Granger n’aurait imaginé que son premier séjour dans la capitale de la France ne se déroule durant des grèves pour… pour quoi au juste? Elle n’en savait rien, d’ailleurs. Tout ce qu’elle savait, c’était que les Français, au contraire des Anglais, étaient des contestataires en puissance. Et c’était même valable pour les Sorciers français qui manifestaient aux côtés de leur homologues Moldus, à propos d‘une réforme qui échappait complètement aux Sorciers Britanniques. La jeune femme jeta un coup d’œil vers Draco Malfoy, son fiancé, qui affichait une expression fataliste. Il ne valait mieux ne rien dire. Le jeune homme n’avait jamais vraiment compris, ou voulu comprendre les Moldus, quoi qu’Hermione ne dise ou fasse pour leur défense. Pour Draco Malfoy, les Moldus resteraient les créatures les plus étranges qui puissent être en ce bas monde. Et en cet instant, la jeune fiancée n’était pas loin de penser la même chose.

N’ayant plus d’essence pour la Mini Cooper d‘Hermione et dans l‘incapacité de pouvoir se ravitailler, le couple avait dû laisser la voiture à leur hôtel. Ah quoi bon se lamenter, songea la demoiselle. Il restait les vélos. Même non-magiques, ces derniers offraient au moins la possibilité de faire une jolie promenade dans la plus belle ville du monde… les jours où il n’y avait pas de manifestants à chaque coin de rue, arborant des drapeaux rouges et braillant des choses dans une langue que ni Hermione ni Draco ne maîtrisait vraiment.
« Décidemment, marmonna le Vert et Argent, le monde des Moldus est vraiment bizarre. A Londres, je ne me souviens pas avoir vu ce genre de pagaille. »
Hermione non plus n’avait pas ce genre de souvenirs. Elle prit la main de son fiancé et désigna les vélos que leur proposait la Ville de Paris en échange de monnaie Moldue.
« Tu veux que je grimpe sur ça? Glapit le blond, horrifié. Mais… mais c’est d’un ridicule.
-S’il te plait, chéri, Paris en vélo… D’après l’agence de voyage, c’est une expérience inoubliable. » tenta de convaincre la jeune sorcière.
Elle regarda avec attention la notice explicative et soupira de soulagement en constatant qu’il y avait une version en anglais.
« Velib’’… lut la Rouge et Or avec attention avant de sortir son porte-monnaie. C’est, semble t-il la grande mode en ce moment en France. »
Draco regardait toujours avec dédain avant de mettre la monnaie et de prendre les deux vélos.
« Bon, après tout, grommela le jeune homme, c’est moi qui ait insisté pour t’emmener ici avant notre mariage. Je veux bien faire cet effort pour toi.
-Merci, rougit Hermione. Cela nous fera un bon souvenir, je t’assure. »

Si Hermione avait l’habitude de l’effort, ce n’était pas le cas de Draco qui peinait lorsqu’ils remontaient une des avenues qui bordaient l’Arc de Triomphe. Jouant de malchance, le jeune couple tombèrent au beau milieu d’un groupe d’adolescents Moldus qui scandaient en chœur une drôle de chansons dont les paroles apparurent complètement incompréhensibles tant pour Draco que pour sa fiancée. Ils se regardèrent ahuris, n’osant pas reprendre leur balade à vélo, de peur d’être bousculés, ou pire, séparés, par ce groupe de jeunes furieux.
Sans se concerter, ils firent demi-tour, extrêmement déçus de ne pas avoir pu admirer un des plus célèbres édifices parisiens.

La journée, passablement marquée par des incidents similaires, n’allait probablement pas rester leur meilleur souvenir de leur escapade parisienne. Hermione se sentait un peu honteuse d’avoir entraîné son futur mari dans cette pagaille indescriptible. Quant au Vert et Argent, il avait ergoté durant une heure sur la perte de temps à essayer de trouver quelque chose à voir qui sorte des rues envahis de drapeaux et de gens à gueuler comme des hiboux qu’on égorge. Néanmoins, une fois à l’hôtel, il se décida de réserver une petite surprise à sa chère fiancée. Il faisait nuit et, profitant qu’Hermione était partie se rafraîchir dans la salle de bain, le blond se félicita d’avoir amené leurs balais et les sortit de leurs valises magiques.
Quant la jeune femme ressortit de la salle de bain, la sorcière vit avec une surprise non feinte Draco lui tendre son balai. Elle sourit lorsqu’il lui annonça sa proposition.
« Allez, ma chérie. Si on peut pas se faire une balade à vélo dans Paris en plein jour, alors, autant se la faire en pleine nuit et sur un balai, lui souffla-t-il doucement à l’oreille. Au moins, on risque pas de se retrouver au milieu de ces dangereux… enfin on sera tranquille, je veux dire. Et demain, on part dans la campagne. En balai, évidemment. »

Titre : Adieu mon amour
Auteur : Gossip Coco
Fandom(s) : Warriors/La Guerre des Clans
Genre : Angst
Pairing : Etoile Bleue/Cœur de Chêne
Rating : PG -13
Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas mais à Erin Hunter.
Warning : Rien de spécial. Sans doute un peu triste.
Résumé : Pour la sixième nuit du FoF. Ce qu’a ressenti Etoile Bleue, meneuse du Clan du Tonnerre lorsqu’elle a renoncé à ses chatons et à son seul amour, Cœur de Chêne…



Elle l’avait aimé de toutes ses forces. Etoile Bleue, meneuse du Clan du Tonnerre avait passionnément, démesurément aimé Cœur de Chêne, le lieutenant du Clan de la Rivière. Mais cet amour était interdit par le Code du Guerrier. Et c’était avec l’énergie du désespoir qu’elle lui avait abandonné deux de leurs trois chatons nouveaux nés, le troisième étant mort de froid, sous le regard impuissant de ses parents. Avec son unique amour, ils avaient convenu que c’était la meilleure des solutions. Ainsi, Etoile Bleue pourrait protéger sa tribu des ambitions démesurées de Griffe d’Epines, l’un de leurs meilleurs mais aussi plus sanguinaires guerriers du Clan.

La chatte regarda avec désespoir ses deux chatons survivants s’éloigner lentement avec leur père dans leur nouveau foyer. Etoile Bleue aurait voulu hurler à mort. De sa portée, un était mort et, au fond d’elle-même, une partie s’était éteinte. Aurait-elle la force, la volonté pour servir les siens du mieux qu’elle le pourrait? Pourrait-elle trouver l’énergie nécessaire de ne jamais montrer son amour de mère à ses enfants qui deviendraient une fois apprentis, des guerriers ennemis?

Rassemblant ce qui lui restaient de forces, la femelle enterra son bébé, les larmes refusant de franchir les prunelles argent de ses yeux avant de regagner le camp de sa tribu. Elle pria silencieusement le Clan des Etoiles de lui donner l’énergie nécessaire pour ne plus jamais enfreindre le Code du Guerrier.

Parce que son Clan avait besoin d’elle, plus qu’elle n’avait besoin de ressentir l’amour dans les yeux du matou tigré et que les nécessités de son Clan passeraient toujours et avant tout. Parce que le Clan des Etoiles lui avait promis un destin exceptionnel, qu‘elle guiderait avec ferveur les siens vers des jours meilleurs. Et parce que l’amour était à la fois douleur et apaisement, c’était dans ce sentiment qu’elle enfermerait au plus profond de son être, qu’elle puiserait la force vitale pour servir son Clan.

Titre : Rêves d’une Belle endormie

Auteur : Gossip coco
Fandom(s) : La Belle au Bois dormant
Genre : Angst, triste
Pairing : Le Prince et la Princesse
Rating : PG -13
Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas
Warning : Attention, une vision désenchantée du célèbre conte de Perrault.
Résumé : Pour la sixième nuit du FoF. La Belle, dans la prison de son sommeil, rêve… Mais de quoi?

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Thème Roi

La Princesse avait toujours contemplé le paysage monotone qui s’étendait au pied du château, y ressentant une sorte de tristesse douce et amère à la fois. Chaque jour ressemblait au précédent. Chaque nuit la faisait rêver d’exotisme, d’aventures, de nouveautés. Mais rien ne venait, sinon la direction du vent ou les nuages qui moutonnaient au loin. Et la Princesse pleurait en cachette. Personne, fils de Roi ou de mendiant, ne semblait venir pour la délivrer de cette prison qu’on appelle langueur.

Quel crime la Princesse avait-elle commis pour qu’on l’enferme dans cet palais de cristal et de dorure désespérément désert? Quel maléfice lui avait-on donc jeté pour qu’elle se retrouva dans cette solitude? Combien d’années s’étaient écoulées depuis son emprisonnement? Tant de questions sans réponses.

Parfois, elle parcourait les pièces de son château mais rien, pas même le son de sa propre voix, ne répondait à ses suppliques silencieuses. Plus rarement, la Princesse entendait au loin un rire un peu moqueur. Ou plutôt un ricanement malfaisant, démoniaque. Le même ricanement que ce jour maudit qui l’avait plongé dans ce désespoir sans fin.

Mais les rêves ne sont rien face à la réalité. Surtout quand un fils de Roi vient vous réveiller d’un sommeil centenaire et, qu’avec horreur, la Princesse qu’on surnommait la Belle au Bois dormant, constata que si ce Prince bien né la délivrait de la prison des rêves que pour l’enfermer dans une autre prison, celle d’une union avec un parfait inconnu sans possibilité de goûter à sa liberté retrouvée.

Qui disait qu’ils se marièrent et vécurent heureux?